Le Vice-Président de la Commission européenne, Jacques Barrot, responsable des transports, a demandé à Loyola de Palacio, ancienne Vice-Présidente de la Commission, de présider un groupe à haut niveau chargé d’identifier et de développer des connexions prioritaires entre les principaux axes de transport transeuropéens et les différentes régions voisines de l’Union européenne.
Composé de représentants de tous les pays de l’UE et des pays voisins, ainsi que des institutions de financement internationales, le groupe à haut niveau a tenu une réunion plénière à Bruxelles, les 19-20 septembre, afin d’examiner les projets prioritaires envoyés par 26 pays en vue de leur connexion au réseau transeuropéen.
« Il s’agit d’une avancée très importante qui constitue le résultat de discussions approfondies depuis octobre 2004 » a déclaré Loyola de Palacio. « Sur cette base, nous seront en mesure de définir les principaux axes à développer afin de faciliter l’accroissement des échanges et de garantir la sécurité du commerce entre l’UE et ses voisins ». Le Vice-Président Jacques Barrot a demandé au groupe à haut niveau d’achever ses travaux et de soumettre un rapport final à l’automne 2005.
Lors de sa dernière réunion plénière des 11 et 12 juillet 2005, le groupe à haut niveau a déjà adopté les cinq axes multimodaux suivants :
* « les autoroutes de la mer » reliant la Baltique, l’Atlantique, la Méditerranée et la Mer Noire ainsi que les pays littoraux, avec une extension par le Canal de Suez vers la Mer Rouge et l’Océan Pacifique ;
* « l’axe septentrional » reliant le Nord de l’UE à la Russie et au-delà ;
* « l’axe central » reliant le centre de l’UE à l’Ukraine et au-delà jusqu’à la Mer Noire ;
* « l’axe Sud-Est » reliant le centre de l’UE, par les Balkans et la Turquie, au Caucase et à la Mer Caspienne ainsi qu’à la Mer Rouge et à plus long terme vers le Golfe Persique ;
* « l’axe Sud-Ouest », reliant le Sud-Ouest de l’UE au Maroc et, à plus long terme, à l’Égypte et à d’autres pays d’Afrique.
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Étant donné que le financement des investissements dans les transports demeure un problème majeur partout dans le monde, le groupe est très sélectif dans la fixation des priorités, et étudie également la possibilité de recourir à des outils innovants de financement impliquant le secteur privé et la perception de redevances d’utilisation.